Comme dans tout corps de métier, le webmarketing dispose de son macrocosme et de son microcosme. Et quelque part entre les deux, son vocabulaire. Et si on passe ce dernier à la loupe, on tombe sur le jargon webmarketing. Alors qu’est-ce qui se présente à nous ?
Jargon webmarketing : pourquoi ?
Le jargon sert en général à faciliter la communication au sein d’une communauté. Son usage est codifié. Aussi, à partir du moment où l’on entre dans cette communauté du webmarketing, on s’ouvre une voie vers un nouveau langage, qu’il convient de maîtriser afin de ne pas se sentir perdu.
Lorsque l’on recherche la performance et l’efficacité, on cherche avant tout à gagner un maximum de temps. Il est fort à parier que les premiers mots de jargon professionnel apparus étaient simplement dans une optique d’économie de mots.
On peut difficilement objecter du fait que “conf-call” est plus rapide que “réunion téléphonique”. Que de dire “cet outil est un peu touchy” empêche une tournure de phrase plus longue. Ces termes démontrent également que les anglicismes ont pris une part très importante au sein du vocabulaire usuel des marketeux.
Certains mots anglais sont en effet moins fournis en syllabes et en lettres que leur version française. Cela permet d’avoir un discours plus direct, impactant et de gagner quelques secondes.
Les anglais ont débarqué !
Toujours est-il que l’usage abondant de mots empruntés à la langue de Shakespeare sont parfois plus “efficaces” en terme de compréhension. Nous en faisons nous-même l’expérience. Au gré de notre culture occidentale abreuvée de produits anglo-saxons (pour ne pas dire américains), nous nous sommes appropriés ces tics de langage que l’on trouve plus commode. Plus intelligibles, plus contextuels.
Il y a également une forme de “mode” à utiliser du jargon anglo-saxon, c’est “trendy” ! Ah vous voyez ! La culture des réseaux sociaux est également passée par-là, surtout LinkedIn. Portée internationale oblige, le réseau des professionnels n’échappe pas à la loi du jargon. Ces mots fédèrent, agissent sur la communauté, les poussant à réagir à votre activité. On remarque également que l’anglais a pris le pas sur les dénominations de poste. Il n’y a plus de PDG mais des CEO. Plus d’analystes spécialisés, mais des « … Manager ». Sur LinkedIn, le monde doit comprendre ce que vous faites.
Dans le milieu du webmarketing
Évidemment, le jargon du webmarketing ne se limite pas à des anglicismes. Il y a également les termes purement techniques qui ne se rattachent qu’aux activités relatives à la profession. Et que l’on entendra très souvent dans les agences. Entre autres : SEO, Impressions, Call to Action, Taux de rebond, A/B Testing… Bon d’accord il y a encore de l’anglicisme.
En effet, ces mots sont pour la plupart, nés de l’autre côté de l’Atlantique, au sein des grandes entreprises américaines qui font le web aujourd’hui (Nos amis les GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon). Elles ont crées un nouveau langage communautaire. Une liste de mots appelés à être employés par tous les professionnels du webmarketing et à traverser les frontières sans passer par la case traduction.
La recherche de la rapidité, l’efficacité. Nous y revenons toujours. Il s’agit de créer un langage universel, et qui doit provoquer une réaction immédiate chez celui qui l’entend. Il doit assimiler le mot, le comprendre et doit pouvoir le réutiliser parmi les autres membres de sa communauté.
Au final, ce jargon n’est pas seulement là pour “se donner un genre”, ou “montrer qu’on est des pros”. C’est un nouvel espace linguistique, fait pour faciliter l’activité à laquelle nous nous adonnons tous les jours dans nos travaux et nos projets. Et toutes les semaines, nous nous pencherons sur ces mots du webmarketing, ce jargon qui en amusent certains, en rebute d’autres… Mais ne laisse jamais indifférent et suscite la curiosité !