Cela ne vous a sans doute pas échappé, mais nous voici dans une ère où l’écologie est prédominante. Slogans, campagnes, alertes des grands théoriciens de l’écologie, médiatisation de jeunes leaders d’opinion… Sujet tellement important que l’on vient à se demander s’il n’est pas “hype” de glisser l’écologie à toutes les sauces dans n’importe quel message. Le marketing n’y échappe pas. Quitte à jouer la carte de la malhonnêteté. On parle alors dans ce cas de Greenwashing. Et pour les réfractaires aux anglicismes, nos amis québécois, grands défenseurs de la langue française le nomment « verdissage« . Et pour être encore plus littéral : « écoblanchiment » fonctionne également. Voilà un beau nuancier de vert !
Oui, mais le greenwashing c’est quoi ?
Il s’agit tout simplement de la contraction des mots “green” (“vert” comprenez dans le sens “écologique”) et “whitewashing” (“blanchiment”). En résumé, il s’agit d’un moyen de soigner son image auprès des consommateurs par des biais cognitifs touchant au domaine écologique.
Le moyen de surfer allègrement sur la mouvance eco-responsable actuelle. Il faut reconnaître que si la question écologique se pose depuis bien des années, son traitement médiatique actuel est tout de même bien moins répandu qu’il y a quelques décennies. Et si l’on observe cette problématique au travers du prisme du “trendy”, on peut facilement basculer du côté obscur et en faire, à mauvais escient, son cheval de bataille… Ou de Troie.
Label 100% éco-mensonger
En termes de marketing opérationnel, des entreprises mettent en place des stratégies saugrenues. Le site vitrine d’une société étant un excellent moyen d’exposer les mille et une raisons de venir chez elle, il est donc plus facile de soumettre des apparats visuels et rédactionnels afin de séduire le chaland.
Alors comment reconnaître le vil usurpateur de l’honnête ami vert ? En regardant ce qui se voit le plus et en allant chercher ce qui se voit le moins. Certaines entreprises par exemple, se réclament ouvertement éco-responsables, tout en proposant des pailles en plastiques dans leur locaux. D’autres n’arrêtent pas d’afficher tel label, telle certification sur leur site web, avec les témoignages qui vont bien.
Il est généralement de bon ton de crier sur tous les toits, à quel point on fait attention à Mère Nature, en recyclant nos déchets, ou en réduisant les émissions de carbone… Mais si le PDG de la boîte roule en SUV diesel, et prend l’avion de manière abusive… Difficile de partager cette soudaine bienveillance pour la nature.
Greenwashing : oui, mais c’est l’intention qui compte non ?
La frontière entre honnêteté et volonté de faire du chiffre est plutôt mince. Mais les deux ne sont pas incompatibles. Aujourd’hui il est possible de faire des efforts écologiques de manière progressive et d’avancer un discours éco-responsable même si tous les paramètres ne sont pas rassemblés.
L’image d’une entreprise, c’est évidemment une notion-clé pour son fonctionnement. Il ne faut pas avoir peur de la voir écornée si celle-ci ne rentre pas dans les clous environnementaux. Reconnaître ses impairs pour mieux les corriger, c’est un concept qui est tout autant apprécié du grand public.
“Oui nous reconnaissons que l’utilisation de pailles en plastiques au sein de notre réfectoire n’est pas éco-friendly. On passe au carton !”
Et chez Com6-Interactive que fait-on ?
Chez Com6-Interactive, en tant qu’agence web, nous avons également des problématiques liées à l’impact environnemental. Hébergement de données, déplacement, remplacement de matériels informatiques et bureautiques, etc.
Après une introspection pour trouver la rédemption écologique nous avons fait une liste des bonnes choses que nous faisions ou de celles que nous venons de mettre en place.
- Rationalisation de nos serveurs
Étant propriétaires de nos serveurs pour l’hébergement de sites internet, nous avons mis en place une procédure plus drastique sur la rationalisation de l’espace. Nous avons ainsi diminué le nombre de VM dans le but de réduire la facture énergétique. Tout le monde y gagne !
- Acquisition de voiture hybride pour nos déplacements.
Nouvellement arrivée, notre hybride permet une faible émission en CO2 et élément non négligeable : le silence de cette conduite en ville est des plus relaxantes !
- Mise en place d’un système professionnel de visioconférence.
Moins de déplacements polluants, plus de temps d’échanges, plus de réunions de visu. C’est du gagnant-gagnant.
- L’accès au télétravail
En plus de permettre de rester concentrés sur une tâche spécifique comme un développement ardu ou une réponse d’appel d’offres, le télétravail réduit l’impact carbone de chacun.
- La formation et le contrôle continu
Entre autres grâce à notre partenaire DareBoost nous produisons un code de meilleure qualité qui réduit la consommation énergétique. Nous appliquons notre rôle de conseil également auprès de nos clients afin de les convaincre de s’affranchir de fonctionnalités « gadget ». Elles consomment du code, donc de la révision et de la maintenance et a fortiori de l’espace disque, c’est également du temps gaspillé. Écrire moins, c’est écrire mieux.
Comme vous l’aurez compris nous ne sommes pas là pour faire la morale. Oui, peut être, un peu surfer sur la tendance écologie mais une réflexion sur l’impact environnemental peut mettre en évidence les bienfaits immédiats pour une entreprise et ses salariés et parfois avec peu de moyens.