Qu’est-ce qu’un site web de bonne qualité ? De nombreux cahiers des charges précisent que « le site devra être ergonomique » ou encore « la navigation devra être intuitive ». Mais chacun peut interpréter ces exigences à sa manière et la qualité du résultat visé reste très subjective. Il faut donc s’entendre sur des méthodes, des pratiques et des outils vérifiables et quantifiables. C’est là qu’Opquast entre en scène.
Une culture commune de la qualité web
Le projet Opquast, pour Open Quality Standards, est né au début des années 2000, sous l’impulsion d’Elie Sloïm qui dirige le projet depuis sa création. « Dès l’origine, notre ambition était d’apporter à tous les acteurs d’un projet web une culture commune orientée vers un objectif partagé : la qualité des services en ligne », explique Elie Sloïm. « Dès que j’ai commencé à m’intéresser à la qualité web, j’ai trouvé qu’il manquait un outil transversal et généraliste, une base sur laquelle les différents professionnels du web pouvaient se mettre d’accord. Je souhaitais casser les silos qui séparaient les référenceurs, les webdesigners, les développeurs, les rédacteurs web… ».
La force d’Opquast, c’est donc sa transversalité. De la conception au référencement, du design à la performance, chaque étape de la production d’un site joue un rôle sur sa qualité finale.
226 critères pour la qualité web
Opquast recense 226 bonnes pratiques permettant d’évaluer objectivement la qualité d’un projet web. Prenons un exemple concret et revenons à notre exigence d’ergonomie. Comment mesurer l’ergonomie d’un site ? Comment vérifier sa bonne utilisabilité ? Les bonnes pratiques Opquast nous donnent de nombreuses clés, dont :
- Il est possible de revenir à la page d’accueil depuis toutes les pages.
- Chaque page affiche une information permettant de connaître son emplacement dans l’arborescence du site.
- Le site propose un moteur de recherche interne.
- Les icônes de navigation sont accompagnées d’une légende explicite.
La mise en œuvre de ces quelques règles simples contribue à rendre la navigation plus fluide et donc à améliorer l’expérience des utilisateurs.
D’autres bonnes pratiques vous permettront d’optimiser les performances de votre site, son référencement ou même son empreinte écologique. Nous nous intéresserons d’ailleurs à l’éco-conception web, avec Frédéric Bordage, expert du numérique durable, dans un prochain article.
L’utilisateur au cœur de la démarche
Pour Elie Sloïm, « le point central reste l’utilisateur final, la prise en compte de son contexte. La personne naviguant sur le site va-t-elle trouver ce qu’elle est venue chercher ? Lui donne-t-on accès aux contenus et services dans les meilleures conditions possibles ? Instaure-t-on une relation de confiance avec elle ? ». Les checklists Opquast remettent l’utilisateur au cœur de la démarche qualité, en permettant de créer des sites qui répondent aux attentes naturelles des visiteurs en matière de navigation et d’utilisation. Ce qui aura nécessairement des répercussions positives en termes de référencement, enclenchant ainsi le cercle vertueux de la qualité web.
Source : Qualité web, la référence des professionnels du Web, Eyrolles, 2016
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